Pour l’année 2021, je veux orienter ma consommation vers un mode encore un peu plus responsable.
Déjà converties aux lingettes démaquillantes depuis des années (bye bye les yeux qui piquent à cause du démaquillant!), je suis petit à petit passée également aux protections hygiéniques en tissus et culottes de règles, mon vieux rouleau de sopalin dure depuis au moins 1 an depuis que je l’ai remplacé par des serviettes de table et lingettes lavables, je filtre mon eau du robinet dans des bouteille en verre avec des bâtons de charbon binchotan, tous mes plats maisons sont conservés dans des moules Pyrex individuels en verre qui vont au congèlo et au four, les feuilles de cuisson réutilisables sont une invention merveilleuse, bref, il existe tout plein de petits gestes qu’on peut faire à son échelle et qui ne demandent pas de gros efforts.
Il y a une chose que je n’ai pas encore changé cependant : c’est tout ce qui touche à ma routine lavage. J’ai la peau super sensible qui réagit pour un rien, et je tiens trop à mes bouclettes chéries pour leur faire subir des horreurs avec des produits écolo qui ne seraient pas bons pour eux. Et je me dis que tout ces petits gestes s’équilibrent, on n’est pas non plus des nazis de l’écologie ici…
Mais j’aime bien ajouter de temps en temps une nouvelle amélioration pour rendre ma routine plus verte. Et quoi de mieux que le Nouvel An pour prévoir ses nouvelles résolutions green ?
Alors, plus d’un an et demi après avoir commencé la méthode Curly Girl (lis cet article si tu ne sais pas ce que c’est) et avoir appris à bien m’occuper de mes cheveux bouclés, je me suis dit que mes bouclettes étaient en suffisamment bonne santé pour tester quelques produits capillaires solides.
J’ai donc glissé dans mon calendrier de l’Avent quelques douceurs solides. Et comme je suis beaucoup trop curieuse pour patienter jusqu’à janvier, j’ai sauté sur mon nouveau jouet direct : le shampoing solide Sweetie de Pachamamaï !
Les résultats étaient beaucoup trop chouettes pour que ne pas les partager avec toi !
C’est donc un crash test que je te fais aujourd’hui, après seulement 2 utilisations, et on se retrouve dans quelques mois pour voir ce que ça donne sur le long terme.
D’abord, le prix !
Les shampoings solides paraissent cher, d’autant plus que la liste d’ingrédients est super limitée… Alors qu’en est-il de notre petit Sweetie ?
Le format de voyage m’a coûté 4,72 euros sur Altermundi (-20% pour l’anniversaire de la marque, sinon il est à 5,90€ en temps normal).
Il pèse 26g, ce qui fait vraiment pas bien gros. J’ai fait un peu la gueule en le découvrant si petit dans ma commande. Mais bon, d’après le site de la marque, il est censé durer au moins 2 mois. Il a perdu 3 grammes après le premier test et seulement 2 grammes après le second. Donc a priori, il devrait me faire environ 8-12 lavages, soit 3-4 mois. Promesse tenue de la part de Pachamamaï sur ce point-là !
Il est venu tout nu sans emballage, dans un petit sachet en papier avec les auters produits solides que j’avais commandés en même temps. Pas mal niveau déchet, mais pas méga pratique pour le conserver ensuite.
Niveau texture, comment ça se passe ?
C’est un shampoing solide. Il faut donc l’émulsionner en le frottant entre les mains humides ou directement sur le crâne mouillé.
Il est assez granuleux sous les doigts, ce que j’ai trouvé assez désagréable quand on a les mains mouillées. Je préfère le frotter direct sur mon cuir chevelu, du coup. Il faut frotter pas mal et vraiment partout pour avoir l’impression d’avoir suffisamment de produit sur les cheveux.
En revanche, je n’ai pas réussi à le faire mousser : même en le frottant vigoureusement entre mes mains, j’ai obtenu tout au plus quelques bullettes timides. Mais en temps que Curly Girl, on n’est habituées à ce que ça ne mousse pas trop, n’est-ce pas ? Et dans ces cas-là, quoi qu’on fait ? On sort la brosse à shampoing et on frotte bien le cuir chevelu avec ! Et là, nickel pour laver.
Surprise, ce n’est pas juste un shampoing solide lambda, il fait 2 en 1, avec un côté après-shampoing démêlant ! Après le shampoing, je l’ai testé en le frottant direct sur les longueurs, et là application mega easy et super sensation de cheveux mouillés nourris avec une bonne définition des boucles. Top !
Comment je l’ai utilisé sur mes cheveux bouclés ?
Les routines suivies :
Pour vraiment voir comment il s’en sortait, je l’ai testé seul, sans autre produit spécial boucles.
Les deux fois, j’ai suivi la même routine, à 2 détails près :
Test n°1 : sur cheveux très sales et très emmêlés, j’ai d’abord démêlé à sec, puis frotté le galet sur mes cheveux mouillés, avant de re-démêler une seconde fois en rinçant le shampoing avec ma brosse adorée. Puis j’ai frotté le galet sur mes longueurs, formé des boucles en praying hands + squish to condish. Pouf sous charlotte le temps de me laver le corps, rincé à l’eau plutôt chaude en scrunchant, bouclettes reformées une seconde fois en praying hands et scrunch, puis plopping 15 minutes. Et ensuite, j’ai simplement séché mes boucles au diffuseur.
Test n°2 : presque tout pareil, j’ai juste sauté l’étape démêlage à sec et seulement démêlé direct en rinçant le shampoing. Et laissé séché à l’air libre, pour voir s’il y avait une différence sur mon pattern de boucles.
Si tout ces mots sont du chinois pour toi et que tu veux apprendre à prendre soin de tes cheveux bouclés, je t’ai prévu une formation gratuite pour commencer la méthode Curly Girl, file t’inscrire ici, c’est gratuit !
Si on se penchait un peu sur les ingrédients ?
La liste d’ingrédients :
SODIUM COCOYL ISETHIONATE ; AQUA ; ORYZA SATIVA POWDER ; POLYGLYCERYL-2 STEARATE ; COCONUT ACID ; GLYCERYL STEARATE ; SODIUM LAUROYL LACTYLATE ; STEARYL ALCOHOL ; SODIUM ISETHIONATE ; COCOS NUCIFERA OIL ; CITRUS AURANTIUM AMARA LEAF/TWIG OIL ; SODIUM CITRATE ; LINALOOL ; GERANIOL ; LIMONENE ; CITRAL.
On a donc un agent lavant à la noix de coco (nooooon, ça veut pas dire qu’il est tout pourri, mais qu’il est vraiment issu de noix de coco :-D), de la poudre de riz, de la glycérine, encore de la noix de coco et des agents lavants, puis un alcool non asséchant, de l’huile essentielle de petit grain bigaradier (= orange amère) et puis tous les bazars habituels qu’on retrouve dans les produits capillaires qui sont des composés des autres ingrédients mais qu’il faut préciser parce qu’ils sont potentiellement allergènes.
Rien à dire sur la compo, y a rien de cracra, le produit est 100% approuvé Curly Girl et c’est (enfin) un shampoing solide sans saponification cachée, qui flingue autant les tifs que des sulfates.
Les notations ?
Sur l’appli INCI : 15,5/20, une note pas mal pour un shampoing. C’est surtout le premier ingrédient qui les fait crisser des dents : un tensioactif anionique/composé éthoxylé, et les allergènes à la fin de la liste.
Sur l’appli Yuka : il est noté excellent à 86/100, ce qui est, bah… excellent (sauf qu’en y regardant de plus près, la composition notée n’est pas excatement celle-ci… je leur fais un retour et je viendrais modifier cet article si changement il y a)
Sur l’appli QuelCosmétic de l’UFC Que Choisir : tout est en vert, il est donc utilisable même sur des bébés ou par des femmes enceintes, des enfants et des adultes, seus les allergènes de la fin de la liste d’ingrédients sont soulignés.
Les résultats ?
Je te laisse voir par toi-même en photo :
Test n°1 avec séchage au diffuseur - évolution
Les boucles ont bien tenues en sortie dehors dans le froid, et ont commencé à frisotter en fin de journée, en gardant toutefois une bonne définition.
Le lendemain, mes boucles s’étaient bien détendues sur le devant, mais j’ai été surprise de voir tout de même queques boucles joliment définies à l’arrière. Suffisamment pour pouvoir sortir comme ça : avec un bonnet, c’est passé nickel chrome.
Jour 3, beauuucoup de volume et un gros bazar de boucles bien emmêlées moyennement présentables.
Bon, j’ai quand même fini par faire un refresh en jour 4 parce que les boucles s’étaient vraiment détendues : leave-in + crème + gel de lin, le tout séché au diffuseur. Ce qui m’a permis de tenir encore 2 jours de plus avant le prochain shampoing.
Test n°2 avec séchage à l’air libre - évolution
Cette fois-ci, mes cheveux étaient plus secs au toucher et la définition n’a pas super bien tenue au cours de la journée.
Et le lendemain, c’était une marre de frisottis tout emmêlés. Donc refresh avec leave-in et gel.
En même temps, 2 shampoings de suite sans aucun masque ni nourrissant ni hydratant ni protéiné, et en ayant uniquement mis un leave-in une seule fois en 10 jours, ben faut pas s’étonner non plus !
Pour rappel, on ne peut pas lui en vouloir à notre petit Sweetie : c’est un shampoing, il est fait pour laver et pas pour nourrir le cheveu, hein !
Du coup, je me demande ce qu’il donne sur des cheveux en transition, qui ne sont pas aussi sains que les miens après des mois et des mois de méthode Curly Girl… En tous cas comme shampoing et démêlant, il fait le taf, et plutôt très bien.
Je suis super contente des résultats !
Mes cheveux étaient très légers à chaque fois (en même temps c’était normal sans masque / leave-in / styler…), avec un max de volume et des bouclettes visiblement définies (et ça, c’était pas du tout prévisible et c’est la bonne nouvelle du jour !).
Niveau du cuir chevelu, qui commence en ces périodes hivernales à me grater dès le jour 3-4, les deux fois c’était plutôt mieux que d’habitude et ça gratouillait moins fort sur les derniers jours.
Mon avis général sur le shampoing solide Sweetie de Pachamamaï :
- Bonne sensation de propre, il fait un super taf de lavage même sur cheveux sales. Et cuir chevelu qui gratouillait qui ne gratouille plus jusqu’à 4-5 jours après le washday, donc bien décrassé.
- Coté démêlant : nickel, les noeuds ont même coulés facilement en rinçant le shampoing sans prédémêlage à sec.
- Boucles étonnamment bien nourries et définies, tout en étant légères et volumineuses, et une tenue qui vaut carrément certaines routines liquides en faisant le full washday avec les stylers et tout et tout. Donc énooorme avantage du Sweetie sur ce point, je n’ai pas encore croisé de shampoing qui me donne ce résultat en sortie de douche à lui tout seul ! Mais visiblement, ça ne marche que si les cheveux ont été correctement hydratés, protéinés et nourris précédemment. Tout de même, c’est à noter !
- Coté application, bof en shampoing si on n’a pas de brosse à shampoing, sinon ça va, et 10/10 en mode après-shampoing.
- Niveau prix, 5-6 euros pour la version voyage : rien à dire pour l’instant, ce n’est pas délirant s’il tient vraiment plusieurs mois, et c’est dans les prix de mes shampoings habituels. Ce n’est pas la routine la plus cheap certes, mais c’est plutôt dans la moyenne du coup, super pour un produit solide !
- Le seul point négatif, c’est l’odeur, qui n’est vraiment pas top quand on met son nez direct sur le shampoing, mais qui ne sent pas une fois sur les cheveux.
- Et gros bonus pour le fait qu’il existe en version mini ! Les marques qui proposent des plus petites quantités ont tout mon amour, ça permet de tester si le produit est adapté à notre nature de cheveux sans y passer une fortune et sans gâcher si c’est un flop ! J’adore !
- Enfin, côté emballage/poids à transporter, on ne peut pas faire mieux !
En conclusion :
10/10 pour ce shampoing solide qui lave au top et fait son job pour démêler, et qui en plus nourrit un petit peu et aide à la définition de mes cheveux bouclés. A utiliser de temps en temps en mode #washnostylelater en stylant plusieurs jours plus tard, quand on est super pressé, c’est hyper pratique !
Vraiment, je suis conquise !
Il me semble bien avoir glissé le shampoing Pure (toujours de Pachamamaï) dans mon calendrier de l’Avent, il me tarde de le tester aussi ! Et ensuite, d’autres shampoings de la marque me font déjà de l’oeil : le Kidoodoo qui contient aussi de la poudre de riz et du vinaigre, le Sunny pour l’été quand le soleil attaque les cheveux, et le Glamourous à l’huile de baobab… Aïe aïe aïe !
Et toi, est-ce que tu as testé le shampoing solide Sweetie de Pachamamaï sur tes cheveux bouclés ? Tu en as pensé quoi ? Dis-moi tout en commentaire, j’ai hâte de savoir ce qu’il donne sur d’autres natures de cheveux !
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